SIRH open source vs SaaS : le vrai comparatif pour décider

Sabrine Azougli
Mis à jour le
29/9/2025
Jérôme Vobmann
Mis à jour le
29
/
09
/
2025

Choisir entre un SIRH open source et un SIRH SaaS est une question récurrente pour les DRH et responsables SIRH. L’open source séduit par sa promesse de liberté et de personnalisation, tandis que le SaaS rassure par sa simplicité, sa sécurité et sa rapidité de déploiement. Mais au-delà des idées reçues, quel modèle est vraiment adapté à votre organisation ?

Dans cet article, nous passons en revue les principaux mythes vs réalités, comparons les coûts, la sécurité, la maintenance et les intégrations, puis proposons une checklist et une matrice de choix pour vous aider à décider en connaissance de cause.


Mythes vs réalités autour du SIRH

Beaucoup de croyances circulent sur les SIRH. Voici quatre mythes fréquents, avec leur réalité terrain :

“Le SaaS coûte toujours plus cher.”

👉 En réalité, le TCO (coût total de possession) est souvent plus favorable au SaaS, car il inclut la maintenance, les mises à jour et le support. L’open source mobilise beaucoup de ressources IT internes.

“L’open source est forcément plus flexible.”

👉 Oui, mais au prix de développements spécifiques et de compétences rares. Aujourd’hui, un SaaS moderne offre déjà un haut niveau de paramétrage via des workflows et des API.

“Le SaaS est moins sécurisé.”

👉 Faux : la plupart des éditeurs SaaS hébergent les données RH en Europe, avec chiffrement, PRA/PCA et SLA élevés. L’open source mal administré peut être plus risqué qu’un SaaS certifié ISO 27001.

“Avec l’open source, pas de lock-in fournisseur.”

👉 Partiellement vrai. Vous contrôlez le code, mais vous dépendez de vos équipes IT ou d’un intégrateur externe. Le SaaS impose une dépendance à l’éditeur, mais doit garantir une réversibilité contractuelle via un DPA clair et complet.

Comparatif SaaS vs open source : coûts, sécurité, maintenance, intégration

Coûts et TCO sur 3 ans

  • SaaS : abonnement de 4 à 10 €/mois/salarié, onboarding inclus ou forfaitisé, coûts prévisibles (OPEX).
  • Open source : licence gratuite mais coûts cachés (infrastructure, DevOps, sécurité, mises à jour).

Exemple : pour 500 salariés sur 3 ans :

  • SaaS : environ 90 000 €.
  • Open source : environ 120 000 € en valorisant le temps IT et les coûts infra.

Sécurité et conformité

Les données RH étant critiques, la sécurité est un critère décisif.

  • SaaS : hébergement en UE, certifications ISO 27001/SOC 2, sauvegardes, PRA/PCA inclus, chiffrement des données au repos et en transit.
  • Open source : dépend fortement de l’administration interne ; patchs non appliqués = faille de sécurité.

Maintenance et mises à jour

  • SaaS : mises à jour automatiques et transparentes.
  • Open source : mises à jour manuelles, nécessitant tests et immobilisation → forte charge IT.

Intégrations et API

  • SaaS : connecteurs natifs avec paie, ATS, LMS, SSO.
  • Open source : personnalisation possible mais développements spécifiques, donc coûteux.

Cas d’usage : PME, ETI, grands comptes

Chaque taille d’organisation a ses priorités :

  • PME : peu de ressources IT, besoin de simplicité → le SaaS est recommandé (démarrage en semaines, support inclus).
  • ETI : besoin d’intégrations multiples (paie, ATS, LMS). Le SaaS suffit souvent, sauf si une personnalisation très poussée est exigée.
  • Grands groupes : équipes IT disponibles, besoin de contrôle fort → l’open source peut être un choix, mais demande un haut niveau de gouvernance et de traçabilité des accès.

Comment choisir concrètement ?

Pour décider, construisez une matrice basée sur :

  • Coûts directs et cachés.
  • Niveau de sécurité exigé par votre secteur.
  • Gouvernance RGPD (registre, droits des salariés, DPO).
  • Ressources IT disponibles.
  • Vitesse de déploiement attendue.

Checklist à vérifier dans votre contexte

  • Hébergement (UE / conformité RGPD).
  • Modalités de support (24/7 ? en français ? SLA contractuel ?).
  • Réversibilité (export CSV/Excel/SQL possible).
  • Mises à jour (automatiques ou manuelles ?).
  • Coûts cachés (développements spécifiques, intégrations, formation).

Erreures fréquentes

  • Sous-estimer le coût interne de la maintenance open source.
  • Penser que le SaaS empêche toute personnalisation (alors que beaucoup d’outils sont configurables).
  • Oublier la question de la réversibilité au moment du contrat.
  • Négliger le SLA proposé par l’éditeur.

Conclusion

Choisir entre un SIRH open source et un SIRH SaaS dépend de vos ressources IT et de vos priorités.

  • Le SaaS offre simplicité, conformité et ROI rapide.
  • L’open source attire par sa flexibilité, mais son TCO et sa dépendance IT peuvent le rendre plus coûteux qu’il n’y paraît.

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